Mes amis proches le savent : sujet vraiment pas facile pour moi ! Comme beaucoup de personnes, je demande beaucoup de bienveillance et je n’en donne que le minimum. Mais depuis quelques mois j’ai décidé d’inverser la vapeur ! Voilà donc ma réflexion sur ce sujet.
Pourquoi la bienveillance ?
Vous avez déjà vu l’effet des mots doux sur les plantes ? Alors imaginez ce que ça pourrait donner sur les humains !
Alpha a été un des premiers à me faire prendre conscience de l’importance de la bienveillance. Plus je le brusquais pour réussir un exercice pire il était… alors que quand je le félicitais pour le moindre essais les progrès devenaient fulgurants !
Plus j’étudie les chevaux et plus je me rends compte que la bienveillance est nécessaire et utile sur bien des thèmes. Faire preuve de bienveillance fait gagner en confiance en soit celui qui en bénéficie. Et cette confiance en soi est nécessaire pour faire grandir l’individu qui a son tour fera grandir le groupe tout entier.
Mais la bienveillance élève aussi celui qui en fait preuve et l’aide à révéler le meilleur de lui-même.

Pour qui ?
J’arrivais à faire preuve de plus en plus de bienveillance envers les chevaux mais je n’appliquais pas du tout mes principes sur les humains ! Ni avec mes amis ni avec moi…
Alors je me suis mis progressivement à élargir mes actions de bienveillance. Et à ma grande surprise d’abord sur moi !
En fait ce n’est pas si désagréable d’être bienveillant envers soi ! C’est vrai que l’on pense directement à l’autre quand il s’agit de faire le bien. Mais quand on y réfléchit bien, je ne vois pas comment je pourrais être bienveillante avec les autres si je n’y arrive déjà pas pour moi…
Je pense que les chemins de la bienveillance envers les autres et envers soi sont deux chemins proches l’un de l’autre qui s’entrecroisent fréquemment : je ne sais pas suivre un chemin sans croiser l’autre.
Comment ?
Là je beugue encore un peu… ma solution est de me créer des « points d’arrêt » quand j’émets un jugement négatif envers un autre ou envers moi. Mais pas toujours facile de repérer le moment exact où j’émets le jugement. Pour l’instant je m’en rends encore compte bien après l’avoir fait, à froid, en repensant à la situation.
Pas de soucis : bienveillance ! La réactivité arrivera au fur et à mesure !
Et vous quelles sont vos astuces « bienveillances » ?