48. Histoire d’une reconversion

Bonjour à toutes et bienvenue dans cet épisode. Je fais aujourd’hui un anniversaire un petit peu particulier puisque le 21 mai 2021, c’était mon dernier jour en tant que salarié. Cela fait donc un an que je suis 100 % à mon compte et dédié à mon activité professionnelle de shiatsu. Je voulais donc revenir avec vous sur cette année qui vient de s’écouler et qui a été très très riche pour moi. Je vais essayer de tourner cet épisode de la manière la plus pédagogique possible en essayant de vous lister les étapes par lesquelles je suis passé pour en arriver à cette journée quasi fatidique du 21 mai 2000 où je disais au revoir à mes collègues et surtout à mon patron. Je vais essayer de tourner cet épisode aussi pour que vous appreniez quelque chose de mon parcours. Et si vous êtes actuellement en reconversion ou si vous avez un projet de reconversion, eh bien que vous puissiez peut être vous inspirer des étapes par lesquelles je suis passé, des étapes par lesquelles je n’ai plus envie de repasser et par ce que je vous conseille, moi, de faire en partant du principe que du coup, c’est mon expérience, que la vôtre sera forcément différente.

Mais tant qu’à faire, si on peut s’inspirer les unes les autres, sera quand même plus facile pour tout le monde. Premièrement, je vais revenir sur mon parcours avant mai 2021. J’ai eu un parcours relativement classique, c’est à dire que j’ai été au collège et au lycée. J’ai passé mon bac scientifique à 18 ans et ensuite je me suis dirigé vers une classe préparatoire. Mon but à l’époque, c’était d’être ostéopathe. Et puis on m’a dit que pour être ostéopathe, il fallait forcément un vétérinaire. Donc, je me suis dit que mon but dans la vie, ce serait de devenir vétérinaire. Donc c’était la classe prépa, BCPST bio chimie physique et sciences de la terre. Sauf qu’en prépa, je me suis rendu compte que non seulement les études de vétérinaire étaient hors de mes capacités intellectuelles, mais aussi hors de mes capacités émotionnelles, c’est à dire que je me suis rendu compte que pour moi, ça allait être impossible de tenir un animal. C’était absolument hors de question. Ce n’était pas ce que je voulais.

Du coup, en plus de notes relativement médiocres en classe prépa. Eh bien, ces deux faits ont fait que je me suis redirigé en cours de ma classe préparatoire. Je me suis redirigé du coup vers une école d’ingénieur en géotechnique. Je pouvais faire ça parce que du coup, on a aussi de la géologie en classe prépa. Et donc c’est ce vers quoi je me suis dirigé pour éviter de perdre deux années d’études. Je reviendrai sur ce « perdre deux années d’études ». Du coup, après, je suis parti en école d’ingénieur pour être géotechnicienne. Donc un cursus en trois ans. J’ai eu la chance de faire une année d’Erasmus aussi en Norvège, qui a marqué qu’il y a quand même beaucoup marqué ma vie, autant d’un point de vue professionnel que d’un point de vue personnel. Je n’ai pas redoublé mes années d’études, ce qui fait que, à 18 + 5, donc à 23 ans, j’ai été diplômé de mon cursus d’ingénieur et au moment là bas, je me suis dirigé vers le salariat parce que c’était ce qu’il fallait faire.

En gros, il fallait un CDI dans sa vie, c’était un peu une des seules voix qui étaient possibles. Tout mon entourage m’a incité à aller vers un CDI, vers le premier CFI qu’on me proposait, parce que « tu te rends pas compte de la chance d’avoir un travail salarié ». Je me suis donc retrouvée salariée dans une grande entreprise du BTP. C’est une entreprise qui compte plus de 5000 employés, donc c’est quand même assez important. Ce n’est pas une des plus grosses du BTP, mais quand même, ça compte parmi les majors. J’y suis resté deux ans et demi et puis ensuite, je suis passé dans un bureau d’études qu’on appelle familial, c’est à dire un plus petit bureau d’études. On était une petite vingtaine d’ingénieurs et des équipes de foreurs, etc et là, j’y suis resté aussi deux ans. Donc j’ai fait deux ans et demi de salariat. Pendant ces deux ans et demi de salariat, je me suis formé au shiatsu. Pour la petite histoire, je n’étais même pas encore diplômé que je m’étais déjà inscrite pour une formation de reconversion, à l’époque en temps que coach équin. Puis cette formation ne m’a pas vraiment servi à devenir coach équin elle m’a servi personnellement. Et ce qui fait que je me suis dirigée après vers le shiatsu. Je me suis donc formée pendant un an et demi au shiatsu. Et puis je me suis aussi formée sur de petites formations complémentaires ou des des ateliers ponctuels ou des petites choses qui font que je suis devenue l’humaine, que je suis aujourd’hui, la soignante que je suis aujourd’hui et la cavalière que je suis aujourd’hui. J’ai attendu la fin de mon salariat pour me former sur des formations plus longues comme la formation en kinésiologie, la formation en phytothérapie et aussi fait une formation en fasciathérapie. Donc tout ça, c’est ce que je regrouperait sous mes études de shiatsu, même si ce n’est pas forcément du shiatsu. Mais ça me permet de proposer des séances et de proposer des séances les plus complètes possibles à vos chevaux.

En janvier 2021, suite à différents événements qui se sont passés dans ma vie personnelle, je me suis dit c’est plus possible, « Audrey, toi, ton rêve, c’est de travailler avec des chevaux. Donc maintenant, tu prends un peu en main et tu vas les faire ça. Ça sert à rien de rester salarié pendant 70 ans. Ce que tu veux, ce n’est pas être salarié, ce n’est pas resté dans le BTP. Donc tu te prends en main. Et tu essai de vivre de ton métier de shiatsuki ».

Donc, au moment là, j’ai pris un accompagnement avec l’Apec. l’Apec, c’est l’Association pour l’emploi des cadres. Donc, si vous êtes cadres, sachez que vous cotisez systématiquement pour l’Apec. Donc sur votre fiche de paie, il y a une petite ligne et tous les mois, il y a un peu d’argent qui est versé à l’Apec. Et l’Apec se charge en fait de faire évoluer votre carrière professionnelle. Donc elle peut vous faire évoluer autant au sein de votre métier que en dehors de votre métier. Moi quand même, ils ont été un peu surpris et un peu désarçonnés on pourrait dire quand je leur ai dit « Moi, je veux plus être cadre est ce que vous pouvez quand même faire quelque chose pour moi ? » Ils m’ont dit « Écoutez, on va essayer de faire quelque chose. On vous avoue qu’on n’y connait rien du tout dans le milieu équestre. Par contre, dans le milieu de l’entreprenariat, on y connaît quelque chose, donc on peut vous accompagner là dessus ». Je me suis aussi lancé en avril 2021 dans la formation de la BSB Académie de The BBoost. C’est une formation en quatre mois qui vise à poser des bases saines pour son entreprise. Donc, la formation que j’ai suivi et qui m’a vraiment aidé, ça a vraiment pris le relais avec l’Apec, avec l’Apec. Je m’étais rendu compte que j’avais besoin d’être accompagné. Et avec la BSB, j’ai été vraiment bien accompagné et c’est vraiment poser des bases ultra solides sur mon business. Et puis suite à la BSB, je me suis rendu compte que je devais passer chef d’entreprise. Je devais pas être juste une praticienne en shiatsu équin. Je veux aussi être une chef d’entreprise. Je devais avoir une vision pour mon entreprise.

Je devais savoir que je voulais aller. Je devais savoir comment je voulais y aller et donc j’ai pris après d’autres petites formations et aussi des actualités et aussi des ateliers ponctuels pour moi, pour m’aider à mieux communiquer, pour m’aider à mieux me positionner. Plein de petits trucs comme ça. Et actuellement, je suis la formation Legal Process de Madame la juriste pour poser des bases juridiques à mon entreprise parce que j’avais totalement oublié de faire ça. J’avais totalement fait l’autruche sur cette partie de mon entreprise. Je voulais pas entendre parler du juridique et puis quand même, c’est une grosse épée de Damoclès que j’avais au dessus de la tête. Donc je m’y penche maintenant.

Et du coup, qu’est ce qui s’est passé pour moi en un an ? Donc, il y a un an, je quittais mon job salarié. Je me disais je vais prendre dix jours de vacances et puis après, je vais travailler sur mon entreprise. Et puis le premier mois d’activité, donc le mois de juin 2021, J’ai fait deux séances de shiatsu et là, je me suis dit « Putain, en fait, ça va être compliqué ».

Je me suis dit en fait, c’est pas du tout comme tu avais prévu parce que tu avais pas prévu ça. Avait prévu de faire une dizaine de séances, voire une vingtaine de séances par mois. Et là, on est à deux. Comment tu vas faire pour vivre ? Un sacré électrochoc, on va dire, Le mois de juin 2021. Mais après ça, je me suis quand même bien repris. Je me suis bien pris en main. Et ce qui fait que, en un an, j’ai réalisé 155 séances de shiatsu. Je viens de faire le compte ce matin et en effet, 155 séances, c’est incroyable pour moi. C’est à dire 155 chevaux différents, des propriétaires différents, des propriétaires qui reviennent aussi, des chevaux que j’ai eus deux ou trois fois sous les mains. C’est incroyable pour moi de me dire que punaise, j’ai fait 155 séances la première année d’activité de mon entreprise. C’est incroyable. C’était quelque chose que j’avais en tête, c’est quelque chose que je m’étais mis en tête de réussir et j’avais fait en sorte d’y arriver.

Mais quand même, me rendre compte que j’y arrive, ça a été beaucoup d’émotions. C’est beaucoup d’émotions pour moi. Je me dis punaise, c’est faisable. En fait, je vais peut être réussir à vivre de mon métier des choses en amont. J’ai aussi créé une formation longue. Donc, il y a treize personnes qui ont été formées ou qui sont en cours de formation avec moi pour apprendre à faire des séances de shiatsu à leurs chevaux ou pour développer leurs compétences professionnelles en tant que masseuse, en tant que ostéopathe, en tant que kinésiologue ou en tant que comportementaliste. Et ça, c’est aussi incroyable parce que c’était quelque chose que j’avais en tête, mais ou je m’étais dit je ferai ça d’ici trois ou quatre ans. Pas tout de suite. J’ai pas forcément envie de le faire tout de suite. Et en fait, je l’ai fait. J’ai réussi à le faire parce que j’avais l’opportunité, notamment l’opportunité de ce mois de juin 2021 ou j’ai eu deux séances de shiatsu. Du coup, je l’ai fait et ce fut ultra fier d’avoir réussi à le faire parce que cette formation, je sais qu’elle accompagne énormément de personnes et que ces personnes sont ravies de l’accompagnement qu’elles ont donc vraiment.

Merci aux treize personnes qui m’ont suivi dans cette aventure assez folle de la formation longue. Et aussi merci aux plus de 70 personnes qui ont pris leur formation courte. C’est à dire ? Je me suis décidé en novembre 2001 sur un coup de tête, à créer une petite formation pour permettre à tout le monde d’avoir des bases en shiatsu et d’avoir des bases en médecine traditionnelle chinoise et de pouvoir prendre soin de son cheval grâce à la médecine traditionnelle chinoise. Et vous avez été plus de 70 à me faire confiance sur cette petite formation. Vraiment merci. Merci, merci. D’ailleurs cette petite. Formation. Elle est toujours accessible à la vente. Elle ne sera plus accessible à la vente à partir du 1ᵉʳ juin. De décider de la retirer temporairement pour pouvoir l’améliorer encore. Pour pouvoir vous proposer toujours plus de contenus. Donc, si vous prenez cette formation, si vous l’achetez maintenant, vous y aurait quand même accès au delà du 1ᵉʳ juin et vous aurez aussi accès à la seconde version de cette formation. Je vous invite fortement à l’apprendre et je vous mets un petit lien en description de cet épisode.

Si vous voulez avoir des bases en médecine traditionnelle chinoise, mieux comprendre ce que votre praticien fait, mieux comprendre votre cheval, mieux comprendre le cycle d’une année et réussir à faire des points, à simuler des points pour votre cheval, eh bien, c’est le moment de l’apprendre. Cette formation, vous allez voir. Elle vous apportera énormément, comme elle a apporté aux plus de 70 personnes qui sont déjà passées par cette formation.

Et puis forcément, au cours de cette année, il y a une autre grande réussite que j’ai. C’est ce podcast que vous écoutez actuellement. C’est le 49ᵉ épisode que vous écoutez ? C’est 49 épisodes. Il y a eu des interviews, il y a eu des épisodes qui ont été plutôt courts, qui font 20 minutes et des épisodes très longs. Il y a eu des épisodes qui ont été très personnels ou je vous livre toute ma vie. Je vous livre comment j’ai appris ces connaissances. Je vous livre ce que je connais. Tout ça pour aider les propriétaires de chevaux à mieux comprendre leur cheval et donc aider les chevaux à vivre mieux avec nous, les humains.

Pour vous donner un petit chiffre sur le podcast, il y a 49 épisodes et il y a 19000 écoutes au jour. J’enregistre cet épisode, il y a 19000 écoutes sur le podcast, ça fait en moyenne 60 écoutes par jour. C’est incroyable dans ma tête, c’est incroyable. Cce moi ce que j’imagine, en fait, quand on me dit 60 écoutes par jour, c’est, j’imagine, 60 personnes qui débarquent chez moi dans mon petit appartement tous les jours à 17 h et qui viennent et qui me disent « C’est bon maintenant, on va t’écouter parler pendant 20 minutes ». Mais si les gens faisaient ça, je serais en crise de panique. Donc c’est vraiment une très grande fierté pour moi d’avoir ce podcast et de réussir à vous transmettre les connaissances que j’ai et de réussir à faire en sorte que tous veulent vivre mieux avec vous et que vous vous viviez mieux avec votre cheval. Donc, c’est vraiment une immense fierté que j’ai. Je vous glisse aussi une petite demande dans cet épisode de podcast. C’est que le podcast est totalement indépendant, c’est à dire qu’il n’est pas financé par la publicité.

Et j’ai l’intention de faire en sorte que ça le reste. Donc, si vous avez envie de soutenir ce podcast, vous avez envie de soutenir un média qui aide vos chevaux à aller mieux et qui vous aide à mieux comprendre vos chevaux. Je vous invite à faire un don sur Tipeee. Tipeee C’est une plateforme qui permet de récolter des dons pour des créateurs de contenus. Donc le podcast est dessus. Donc tout ce que vous donnez me permet vraiment de faire évoluer le podcast et de faire évoluer le bien être envers les chevaux.

Je vous ai donc donner un peu mon parcours qui a mené au 21 mai 2001, mais aussi à l’année qui vient de s’écouler. Et souvent, il y a une grande question qui revient, c’est est ce que je gagne ma vie avec les chevaux ? La réponse est oui et non. Oui, parce que sur les derniers mois, j’ai réussi à sortir un salaire complet pour mon activité et non parce que ce n’est pas trois salaires complets qui représentent une année de revenus et qui sont significatifs pour une année de revenus.

Je distingue vraiment le fait d’avoir un salaire ponctuel et d’avoir une moyenne. Je distingue aussi le fait d’avoir un salaire qui me permet de vivre tous les jours et mon objectif de vie, notamment en termes d’épargne et de santé, en termes de sécurisation de mon activité. Et je tiens aussi à vous rappeler que mon objectif de vie financier, il est certainement différent du vôtre. Chaque situation personnelle et chaque situation financière est unique. Donc, vivre de son activité sera peut être vrai pour moi. Ce sera toutefois pour vous. Ou peut être que avec l’argent que je dégage aujourd’hui, vous vous disiez vivriers très bien. Et inversement. Je vous rappelle aussi que je vis en Ile de France. Donc mon objectif financier n’est pas du tout de même que si j’habitais encore chez mes parents. Et du coup, cette réponse à la question est ce que je gagne ma vie ? Elle en amène souvent une autre. Mais comment tu fais pour gagner ta vie ? Et donc là, je vais essayer de vous faire une petite analyse de ma situation actuelle et de comment j’en suis arrivé là.

Si vous êtes en reconversion professionnelle ou si vous avez le projet de le faire, je vais essayer de vous poser des questions. Je vais vous dire ce que je referais, ce que je referais pas. Et je vous invite vraiment à vous poser des questions pour vous, votre personnalité propre, votre situation propre. Gardez en tête que ce qui est vrai pour moi est peut être pas vrai pour vous. J’ai donc divisé en trois points ce que je ne refera pas au cours de ma vie. Ce que je referais à peu près est ce que je referais exactement pareil que ce que je fais, donc ce que je referais pas du tout, du tout. C’est aller jusqu’au burn out. Plus de deux fois. Je pense que j’y ai été au moins deux fois au burn out et je pense que j’y est était une troisième fois pendant ma classe préparatoire, mais que personne ne s’en était rendu compte. Et c’est vrai que le burn out est lié à mes changements de poste salarié. Le premier changement de poste, ça a été un burn out.

Le départ final de salarié, ça a été un burn out. Et franchement, entreprendre quand vous êtes bas moralement, que ce soit un burn out, soit en dépression, soit en anxiété chronique. Il y a plein de choses qui font que vous n’êtes pas présents émotionnellement et vraiment ça, ce n’est pas ouf. C’est vraiment pas fou de se dire je vais entreprendre alors que je ne suis pas bien du tout. Essayer de faire en sorte de vous soigner avant d’entreprendre, ça vous facilitera énormément de choses ou de vous faire accompagner pendant que vous entreprenez pour guérir grâce à votre entrepreneuriat. C’est tellement possible de guérir grâce à l’entrepreneuriat, mais prenez bien des précautions et si vous pouvez essayer de vous lancer avant d’être au stade de craquage nerveux, ça vous aidera vraiment parce que vous allez y gagner du temps. Je pense que moi, mon évolution au cours d’une année et le fait que j’arrive de mieux en mieux à me positionner est aussi en lien avec le fait que je vais de mieux en mieux moralement et émotionnellement. Et du coup, j’ai vraiment tendance à me dire que si je m’étais lancée en étant saine d’esprit, alors on mettre entre gros, gros guillemets. Mais si je m’étais lancé en étant bien dans ma peau, ça aurait été beaucoup plus facile et j’aurais vraiment gagné du temps.

Ensuite, ce que je referais presque pareil, je referais mes études scolaires. Honnêtement, je referais des études scolaires qu’on appelle longues, c’est à dire quand même un bac plus cinq selon un bac plus cinq. Donc moi, ça me marque, ça me convient que mes études. Par contre, je réfléchirai plus à comment les relier au monde équin plus rapidement. Et moi, j’ai eu la malchance d’avoir des profs qui m’ont mal aiguillé. C’est totalement idiot parce que j’aurais vraiment pu relier mes compétences scolaires au monde équestre. C’est à dire que je suis ingénieur en géotechnique. La géotechnique, c’est l’influence des sols, c’est l’influence des sols sur les constructions humaines. Et je me dis que c’était idiot parce que j’aurais peut être pu partir en aménagement équestre. J’aurais pu partir en construction d’écuries en construction, de manège en construction, conseillée pour la FFF pour aménager des centres équestres, j’aurais pu partir sur plein de trucs en lien avec les chevaux et en lien avec mes études scolaires.

Et il n’y a personne qui m’a dit que c’était possible. Et en fait, toutes les études scolaires, vous pouvez les relier au monde du cheval. Vous pouvez totalement les relier si vous faites des études de vente et que vous adorez la vente. Et vous pouvez vendre dans le milieu équestre si vous faites des études en chimie, et bien vous pouvez relier ça. Vous pouvez peut être dire ça à la phytothérapie. Vous pouvez relier ça à des produits de soins pour chevaux si vous êtes dans le génie industriel et bien peut être que vous pouvez concevoir des processus d’entrainement pour les chevaux. Vous pouvez concevoir des outils pour aider les chevaux. Vraiment, je pense qu’on est trop bridé quand on pense à nos études scolaires et on ne sort pas assez et on cherche pas vraiment les compétences annexes à nos études scolaires, ce qui pourrait nous permettre de travailler avec des chevaux. Donc ça, c’est un peu un regret. Je suis contente d’avoir fait mes études, mais je suis triste qui n’est pas un professeur qui me dit « Mais tu sais, tu peux relier ta passion des chevaux avec d’autres compétences plus classiques », on va dire.

Ça amène donc au deuxième point. Je me ferai accompagner pour savoir ce que je veux dans ma vie. Donc ça, je l’ai fait. Je me suis fait accompagner notamment par l’Apec, mais je me ferais accompagner plutôt. C’est à dire que je me pencherai plutôt sur ce que je veux, moi, dans ma vie, et comment la voir. Qu’est ce que je veux comme mode de fonctionnement ? Est ce que je veux être salarié ? Est ce que je veux être entrepreneur ? Est ce que je veux travailler à mi temps ? Est ce que je veux avoir beaucoup de vacances ? Est ce que je vais avoir peu de vacances ? Est ce que je veux travailler dehors ? Est ce que je veux travailler dedans ? Tout ça, c’est des questions que je me suis posée seulement l’année dernière. Donc c’est très bien de me les poser. Mais je le ferais plus en amont de ma vie.

Et le dernier point que je referais presque pareil, c’est mes études de shiatsu. Bien évidemment, je le referais. C’est des supers études, mais je choisirais mieux ma formatrice. Je la choisirait peut être différemment pour ne pas tomber dans le point à ne surtout pas refaire qui était le burn out. Parce que je pense que ma formation en shiatsu et surtout ma formatrice en shiatsu a été une des raisons de mon burn out. Donc vraiment, quand vous choisissez une formation en bien être, car donc tout ce qui est soin alternatif, vraiment choisissez en connaissance de cause et n’essayez pas de trouver un échappatoire à tout prix parce que c’est un peu ce qu’on a tendance à faire. On a tendance à faire une course vers l’avant, à foncer tête baissée et en fait, des fois, il faudrait juste un peu relever la tête et se dire est ce que je ne suis pas en train de faire une bêtise parce que j’étais en train de me former au shiatsu ? Mais est ce que j’ai vraiment envie de me former ici ou est ce que c’est vraiment le shiatsu qui m’intéresse ? Ou plutôt le massage ? Ou peut être pas plutôt la phytothérapie et plein d’autres choses, mais je pense. Ne pas foncer tête baissée sur la première formation qui vient. C’est un bon conseil.

Et puis ensuite, les choses que je referais tout pareil, c’est être salarié pendant quelque temps. Ça, je le referais parce que moi, ça m’a vraiment permis d’avoir un crédit immobilier. Et c’était un point qui était très important pour moi. Je voulais avoir mon appartement à moi. Là, je suis propriétaire d’un crédit à la banque, OK, mais je voulais être propriétaire d’un crédit à la banque. On va dire donc d’être salarié quelque temps. Ça m’a permis d’avoir ça, ça m’a permis d’avoir ce crédit. Ça m’a permis de vivre là ou je voulais vivre. Et ça, c’était très important. Je pense que je le referais salariés. Quelque temps aussi, je serais salarié quelque temps parce que ça m’a permis de partir avec un matelas de sécurité financier. Et il m’a bien servi ce matelas, jour d’avoir deux ou trois mois de salaire de côté. Pour moi, c’est le minimum. Et c’est ce qui s’est passé chez moi. Heureusement que j’avais deux ou trois mois de salaire de côté.

Est ce que ça m’a permis d’assurer en fait les dépenses que j’avais. Donc d’avoir une épargne de côté. C’est vraiment bon. Et puis mon matelas de sécurité il m’a permis de compenser la différence entre le chômage et ce que je devais toucher en réalité. Parce que, du coup, je suis parti en rupture conventionnelle. Ça, c’est quelque chose que je referais tout pareil. Je voulais partir en rupture conventionnelle pour avoir l’assurance de chômage. Maintenant, il y a aussi les démissions pour reconversion qui existent. C’est à dire que vous pouvez démissionner et toucher le chômage immédiatement si c’est pour un projet professionnel. Donc, encore une fois, je m’imagine ne pas partir de mon métier de salarié sans avoir un filet de sécurité et mon filet de sécurité. C’était le chômage et c’était d’avoir de l’épargne de côté parce que je referais tout pareil. Tout pareil, c’est aussi de me faire accompagner en continue, donc de prévoir un budget formation continue, autant pour le milieu équin que pour le milieu entrepreneurial.

C’est quelque chose que je me suis rendu compte, mais me faire accompagner en tant qu’entrepreneur, en tant que chef d’entreprise, c’est aussi important que d’avoir des formations équestres. Ce n’est pas seulement les formations équestres qui vont faire que vous réussissez dans votre métier. C’est aussi toute la posture qu’il y a autour. C’est vraiment de vous considéré comme une chef d’entreprise, c’est de vous considérer comme à la tête de votre entreprise. C’est vous qui êtes responsable de ce que vous faites. Et du coup, pour moi, c’est vraiment important. Et c’est cette évolution que j’ai remarqué chez moi en un an, c’est toute la posture entrepreneuriale que j’ai adoptée et je ne suis plus seulement la fille qui fait du shiatsu le dimanche parce qu’elle a envie de faire autre chose. Je suis passée à la chef d’entreprise en tant que praticienne shiatsu, ce qui m’a bien aidée.

Et ce que je referais tout pareil, c’est de me faire accompagner par des gens en dehors du milieu équestre. Le milieu équestre, il est vachement sympa. Sauf quand on a des petits problèmes psy quand même, dans le milieu équestre. C’est à dire qu’on est persuadé qu’il faut vraiment chier pour réussir. On est persuadé qu’on ne peut pas réussir dans le milieu équestre. On est, on utilise les mêmes pratiques, encore et encore et encore autant sur nos chevaux que dans le milieu entrepreneurial. Et du coup, de sortir de ce milieu équestre, ça m’a vraiment aidé. Donc je le referais. Mais vraiment, vraiment. Ce que je referais à fond, c’est de savoir pourquoi je fais ce métier et comment je veux le faire.

Donc, si je peux vous aider un petit peu sur ce point, je vais vous poser certaines questions. Si vous voulez, vous pouvez y répondre. Vous pouvez réécouter cet épisode de podcast et y répondre sur papier. C’est un exercice qui peut vraiment vous aider ? La première question, c’est pourquoi faire ce métier ? Et pas juste parce que je veux travailler avec les chevaux. Je me moque, mais c’est ce que je répondais il y a un an et demi, parce qu’en fait, vous travaillerez pas qu’avec les chevaux.

Vous travaillez surtout avec les humains. C’est pas les chevaux qui vont vous payer, c’est leur humain. Ça, c’est vraiment un changement de perception à prendre en compte. C’est vous allez travailler avec des humains. Si vous aimez pas les humains, ne faites pas ce métier. Et la raison d’être de votre métier ? Elle doit être aussi en lien avec les humains. Est ce que cette raison d’être, c’est ce qui vous fera sortir sous la pluie, en plein hiver ou en plein cagnard en été ? Moi, par exemple, ma raison d’être, c’est d’aider les propriétaires curieuses à mieux comprendre leur cheval et à vivre leur relation avec leur cheval plus sereinement. Donc, voyez en premier lieu, j’aide les humains, je les aide grâce à leur cheval, mais j’aide les humains. Je me bats en fait contre votre boule au vente quand vous allez voir votre cheval malade. Je suis intimement convaincu qu’un cheval plus équilibré entraîne un humain plus équilibré. Et donc on rentre dans un cercle vertueux parce que cet humain plus équilibré, va aider son cheval plus équilibré qui va aider son humain.

Et cet humain va dégager tout cet équilibre, cet équilibre énergétique en fait autour de lui et va contaminer, on peut dire, d’autres humains. Et donc le bien être humain va se propager comme ça au fur et à mesure en partant d’un cheval qui va mieux. Et moi, c’est ça que je veux, c’est propager un bien être humain. Bien évidemment, je veux aussi partager un bien être équin. Mais je fais ce métier autant pour les chevaux que. Une autre question qui est assez importante, c’est quelle somme d’argent il vous faut mensuellement et quelle somme d’argent il vous faut annuellement ? Donc combien il vous faut vraiment sur votre compte en banque tous les mois. À partir de ce chiffre là, il faut rajouter les charges et les impôts. Urssaf. Mon amour, si tu passes par ici, je t’aime. Mais voilà, il va falloir rajouter ces impôts. Il va falloir ajuster les frais de formation, ajouter des frais matériels par exemple l’amortissement de votre voiture, le prix de l’essence, votre matériel si vous avez du matériel de massage, si vous vendez des produits, etc, tout ça va le rajouter.

Et n’oubliez pas de rajouter les congés parce que si vous êtes entrepreneuse, c’est vous qui allez vous payer vos congés payés. Donc du coup c’est vraiment à prendre en compte et ensuite cette somme d’argent. Donc autant la somme que vous voulez sur votre compte, plus tout le reste. Combien de séances ça représente ? Donc vous divisez la somme d’argent que vous voulez par le prix de votre séance, par exemple. Moi, je sais qu’il me faut si je fais, que du shiatsu, il me faut 400 séances de shiatsu pour arriver à mon objectif. Du coup, est ce que ce nombre de séances ou d’accompagnement ou de ce que vous voulez par. Par mois ? Donc du coup, est ce que ce nombre de séances ou d’accompagnement ou de ce que vous voulez, il est raisonnable. Par exemple, 400 séances par an, ça fait en fait 40 séances par mois, donc ça fait dix séances par semaine. Vous voyez que dix séances par semaine, il faut se les enchaîner et vous pouvez faire cet exercice avec toutes les autres prestations que vous voulez.

Et n’oubliez pas de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier, parce que c’est ce qui nous amène au point suivant de prévoir le pire. Comment ça se passe demain si vous cassez le petit doigt et si vous vous cassez le pied ? Et si votre cheval vous marche dessus et que vous devez rester hospitalisée pendant huit jours ? Et si le COVID débarque et empêche toute activité en dehors de votre domicile ? Oui, ces situations ne sont pas du tout tirées d’une quelconque expérience personnelle du tout, du tout, mais c’est des points à avoir en tête. Comment ça se passe quand ça se passe mal ? Qu’est ce qui ? Qu’est ce que vous allez faire pour quand même réussir à avoir sur votre compte en banque l’argent qu’il vous faut tous les mois ? Est ce que vous avez épargné ? Est ce que vous avez d’autres sources de revenu qui sont indépendantes de vous ou pas ? Est ce que votre business model peut marcher même si vous employez quelqu’un pour vous remplacer le temps ou vous êtes malade ? Donc tout ça, c’est la question qu’il va falloir se poser.

Plus vous la posez plus tôt, mieux c’est. Je vous fais un petit instant publicité parce que si vous voulez en savoir plus, si vous voulez partir sur des bases solides pour votre projet équestre, je vous conseille grandement de faire appel à Amandine de développement durable équestre. Si vous voulez en savoir plus sur Amandine, on avait enregistré une interview ensemble lors du calendrier de l’avant. Donc vous pouvez retrouver en description de cet épisode. Amandine C’est une personne en qui j’ai pleinement confiance pour vous aider à développer votre entreprise. Elle sait vraiment ce dont elle parle. Elle est du milieu équestre et en même temps, elle est en dehors du milieu équestre. C’est à dire qu’avec ses études, elle les a raccroché au milieu équestre. Mais c’est une personne qui, elle, a réussi à raccrocher ses études au milieu équin et qui a réussi à combiner des compétences scolaires avec des compétences équestres. Donc, si vous avez envie de poser des bases solides et si vous avez envie de développer votre votre entreprise équestre, je vous conseille de faire appel à Amandine.

Et si vous passez par ce lien pour réserver votre appel et que vous prenez un accompagnement avec Amandine, vous aurez une surprise, mais uniquement si vous passez par ce lien. Je vous en dit pas plus. Amandine saura vous guider si vous lui dites que vous venez de ma part.

On a donc fait le tour de ce qui se passait dans ma vie avant que je ne devienne entrepreneuse à 100 %. On a donc fait le tour de ce qui s’est passé en un an et ce qui a accompagné tout ce développement d’entreprise que j’ai eu avec Murmure Animal et dont le podcast que vous écoutez actuellement. Je vous ai aussi donné des conseils sur comment vous préparer au mieux votre projet de reconversion ou votre reconversion si vous êtes dans le cas. Donc, je vous souhaite vraiment plein, plein, plein de réussite dans votre projet équestre. Le monde équestre a vraiment besoin de personnes qui sont impliquées, qui ont envie d’aller vers le mieux être des chevaux.

Il y a de la place à mon sens pour tout le monde. Il y a de la place pour tout le monde sur ce marché. Par contre, s’il va vraiment falloir être assez costaud pour réussir à encaisser un marché qui n’est pas ultra facile, qui n’est pas le plus facile qu’on connaît, qui est un métier passion. Et il va vraiment falloir combattre cette idée que dans un métier passion on ne peut pas gagner sa vie. Mais je vous promets, moi, je suis convaincue que vous pouvez y arriver autant que moi. Je suis en train d’y arriver. J’y suis pas encore, mais c’est en bonne voie. Donc je vous souhaite vraiment plein de courage dans votre projet de reconversion ou dans votre projet de développement de votre entreprise équestre. Et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode et pas de soucis, ne vous inquiétez pas dans le prochain épisode, on reparle de nouveau de bien être équin et on se focalisera de nouveau sur nos amis, les chevaux. J’avais besoin et envie de faire cet épisode sur les humains.

Je dis donc a très bientôt et bonne journée.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :