Travail à la friandise – Besoins primaires et secondaires

Dans la continuité de mon article sur le renforcement positif et pourquoi j’utilise la friandise avec mes chevaux (l’article ici), une question qui revient est : « pourquoi des friandises et pas seulement des caresses ? ». Et bien voici ma réponse ici ! Nous allons donc explorer les besoins du cheval, pourquoi j’utilise la friandise et par quoi peut-on la remplacer ?

I – Les besoins

Commençons donc par la définition d’un besoin… ouverture du Petit Larousse : « nm, exigence née d’un sentiment de manque, de privation de quelque chose qui est nécessaire à la vie organique. Ex. : Besoin de manger, de dormir. »

Pour moi la partie la plus importante de la définition est « nécessaire à la vie » ! Si un besoin primaire n’est pas rempli à court terme, la vie ne peut pas continuer. Les besoins primaires des chevaux sont similaires à ceux des humains :

  • boire
  • manger
  • dormir
  • être en sécurité
  • être en mouvement (ça, nous humains, nous l’oublions souvent le dimanche =P )
  • avoir des rapports sexuels
  • etc.

En bref tout ce qui perpétue la vie !

Et puis il y a les autres besoins, plus secondaires, ceux dont la vie se passe à plus long terme :

  • entretenir des contacts sociaux avec ses congénères
  • apprendre, analyser, comprendre (je regroupe ces trois là que je trouve très proches)
  • se dépasser
  • s’exprimer

Voilà, vous connaissez une grande partie des besoins de votre compagnons à crinière. Pour achever cette présentation des besoins, je vous laisse avec la pyramide de Maslow qui répertorie les besoins des êtres vivants selon leur importance. Les niveaux « supérieurs » de la pyramide ne peuvent tenir s’ils ne sont pas soutenus pas les niveaux de base.

besoins

 

II – Besoin et récompense

Une récompense qui est également un besoin primaire sera donc d’autant plus forte et assimiler par le cheval. Étant difficile d’assouvir sur demande certains besoins primaires (avouer que c’est compliqué de faire dormir son cheval sur commande !), la nourriture reste le besoin le plus simple à assouvir sur demande. Dans une vie en liberté, le cheval mangeant environ 16 heures par jour, le nourrir durant une séance de travail ne posera en plus aucuns soucis.

Et puis alors ! Gros coup de chance dit donc, utiliser l’apprentissage à l’aide de la friandise réveille et développe l’envie d’apprendre et de se dépasser de nos compagnons à crinière ! Attention, c’est aussi un effet secondaire de ce travail chez les humains 😉 vos chevaux seront également plus enclin à s’exprimer.

Certes, lorsque vous commencez à utiliser les friandises, seul le besoin de nourriture sera assouvi. Au fur et à mesure, les besoins secondaires seront également mieux compris et assimiler par votre loulou.

 

III – Remplacer la friandise ?

Je l’ai déjà énoncé dans mon article sur Le travail avec les friandises, une fois que l’exercice est acquis, la distribution de friandise devient aléatoire ou lorsque l’effort est notable.  Le besoin d’apprentissage diminue car l’exercice est connu, le besoin d’expression est assouvis par d’autres exercices proposés par le cheval. Certes, le besoin de se dépasser est toujours présent et l’envie de bien faire également. Mais comme pour nous, humains, si les récompenses viennent moins, le désir de se dépasser s’atténue également.

Alors, par quoi est ce que je remplace ce fichu bonbon ???

La réponse est simple : la JOIE !!

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Nos amis à crinière ont la même envie que nous, celle de voir leurs amis heureux et d’être heureux eux aussi. Et la joie est contagieuse ! Une personne joyeuse émet tellement de belles énergies qu’elle rends son entourage joyeux et donc apaisé. Hors le cheval par sa nature de proie à besoin d’être apaisé ! Offrez de la joie à votre cheval, cette magnifique drogue est bénéfique pour lui et pour vous. Soyez heureux ensemble et progressez ensemble sur le chemin de la joie. N’est ce pas le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à votre cheval et à vous même ?

Lorsque mon cheval réussi un exercice, je suis d’une joie énorme. Du premier balbutiement de l’exercice jusqu’à la millième fois que mon cheval le réalise. Je me suis extasier le premier jour où Uisper m’a proposé son bisou et je m’extasie encore aujourd’hui.

Je ne classerais pas la joie en tant que « besoin », pour moi la joie est omniprésente et doit baigner chacunes de nos actions.

Soyez heureux, ne travaillez plus, jouez !

Je vais tenter de détailler plus amplement la Joie dans un prochain article. Sur ce, merci de votre lecture ❤

Si cet article vous a plut, n’hésitez pas à m’en faire part (Contact) et/ou à le partager 😉

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