Comme dit dans l’article sur les rencontres ( Bilan d’une année de dialogue animale (1/4) : les rencontres et redécouvertes.), le fait de parler de communication animale à d’autres humains m’a aidé à m’ouvrir à Eux (les personnes à qui j’en ai parlé mais aussi les autres humains de cette planète).
M’ouvrir aux animaux m’a également aidé à appliquer cette qualité envers les humains en augmentant juste le rayon d’action de l’ouverture.
Aux animaux
Le fait qui me fait m’ouvrir et écouter encore plus les autres est tout simplement le fait de « parler aux animaux » ! Comment puis-je songer à critiquer quelqu’un pour ses choix de vie alors que j’ai choisi de parler aux animaux ??
Une amie infirmière m’a un jour dit « Pendant mon stage en hôpital psychiatrique j’ai vu des patients internés pour moins que ça », BOUM !! Dans tes dents ma petite Audrey ! Là ça ouvre violemment tout un pan de notre société que l’on aime bien gardé cachée : les dons inexploités et la place de ces dons dans notre société… La plupart d’entre nous ont pris l’habitude de caché ce que l’on ne veut pas voir et d’essayer de brider l’inconnu pour afin de le faire rentrer dans une case. L’incompréhension génère souvent de la peur, alors que si l’on ouvre notre esprit on accepte les différences des autres facilement.

Bien sûr j’ai choisi ce cas plutôt extrême des handicapés mentaux internés mais si l’on ouvre notre esprit on se rend compte que des « maladies » moins alarmantes sont aussi rejetés que cela.
Prenons un autre exemple : un homme qui pleure qu’en pensez-vous ? Le mettez-vous dans la case « faible » ou ouvrez-vous votre cœur pour accepter sa différence et son « don » de sensibilité ? L’enfant absent à l’école, y voyez-vous un manque de sérieux qui doit être corrigé ou une mauvaise orientation de chemin ? Lorsque votre cheval ne veut pas sauter, le piquez-vous des éperons ou arrêtez-vous la séance et partez en ballade ? Le chiot qui détruit un meuble doit-il être dressé ou simplement rassuré ?
J’avoue qu’il y a un an je répondais par la première affirmation : le handicapé doit être drogué, l’homme est faible, l’enfant doit être forcé à faire ses devoirs, le cheval doit sauter, le chien doit arrêter immédiatement de ronger les meubles…
Aujourd’hui je réponds à toutes ces questions par la seconde affirmation ! Les humains sont les seuls à pouvoir décider de leur sort, de même pour les animaux. Laissons-nous la possibilité d’exprimer nos talents quels qu’ils soient.
C’est ici une des principale leçon que j’ai apprise en deux ans : laissez les gens et les animaux se développer et s’épanouir, comme une fleur, sans les forcer mais en les aidants à dévoiler leurs pétales les plus uniques.
A moi
Ce point est celui qui demande encore le plus de travail ! Mais je constate néanmoins une évolution de mon comportement par rapport à moi-même. Je m’accepte plus tel que je suis. Il y a un an j’avais certaines tendances autodestructrices qui reviennent de temps en temps aujourd’hui mais quand même bien moins souvent ! J’apprends à me donner autant d’amour que j’en donne aux animaux durant les dialogues mais j’avoue que ça n’est pas encore aussi aisé que de donner de l’amour aux autres.
J’écoute aussi plus mon intuition. Il m’arrive de savoir au fond de moi que la situation va devenir critique et 99 fois sur 100 mon pressentiment se confirme ! Donc j’essaye d’écouter ce que mon corps me dit (voir me crie des fois) ce que je ne faisais pas du tout il y a un an.